Pour réaliser un file artisitque en suivant une voiture, un vélo ou un animal, quelques repères
PARAMETRAGE DU BOITIER
- Facilité avec des focales >= 100mm mais réalisables avec toutes les focales
- Mode Rafale en continu
- L’autofocus continu (AF-C pour Nikon et AI Servo pour Canon)
- Mode Tv ou S entre 1/20eme.s et 1/2s (1/50eme.s et 1/100eme.s pour des sujets très rapides)
- Arbitrairement, choisir une vitesse proche de la moitié de la focale (100mm = 1/50eme.s)
- ISO AUTO (pour démarrer à adapter selon la maitrise et la situation).
RMQ : Dans ce mode, lorsque vous enfoncez légèrement le déclencheur, l’appareil effectue la mise au point sur le sujet. La différence avec le précédent mode est que tant que vous maintenez le déclencheur légèrement enfoncé, l’appareil adapte la mise au point à mesure que le sujet bouge et que la distance de mise au point change. Ensuite, lorsque vous déclenchez, la photo est prise avec la dernière zone de mise au point
REALISAITON
Réaliser un mouvement circulaire en tenant la sangle de l’appareil tendue autour du coup (appareil a bout de bras suivant le sujet sans regarder dans le viseur)
Adaptez votre rotation de bassin a la vitesse de déplacement du sujet.
S’exercer sur un vélo, une voiture a vitesse constante…..
Choisir son filtre ND
Le filtre Neutral Density ou Gris Neutre permet d’accéder, en rallongeant le temps d’exposition artificiellement à des effets de filet (roues, éoliennes, torrent, cascade,…).
Les filtres ND officient comme une paire de lunette de soleil en assombrissant et limitant la quantité de lumière qui traversera l’objectif.
Ce type de filtre est privilégié en photo de paysage et donc avec des objectifs de 10 à 50mm : grand angle) et sera probablement peu utile avec des zoom (200mm 300mm)
Plus la luminosité ambiante est importante plus il vous faudra un filtre de densité élevé (il y a plus de lumière midi qu’à 18h). Les limitations de la densité du filtre sera donc un élément important sur le choix de l’heure de prise de vue.
Choix technique :
Le diamètre de votre objectif est le premier élément à identifier (52mm 77mm).
Le choix de filtre : puissance fixe (ex ND8) ou variable (ND2 à 400) ou sur porte filtre (carré)
Le type de filtre : homogène ou dégradé (carré sur porte filtre)
Conseils :
Des filtres de densité faible ND2 ND4 ou ND8 seront rapidement dépassés et n’offriront pas un effet suffisamment visible. Pensez à démarrer à ND64 (en combinant par exemple un filtre ND2XND4XND8 = ND64) ou supérieur selon votre budget et vos envies.
Quelques dizaines d’euros (AMAZON 20€<30€) peuvent suffire pour accéder et s’essayer à ce type de photos. Il sera temps d’investir dans des filtres plus puissant ou de qualité supérieure le moment venu.
Laissez parler votre créativité en créant une ambiance correctement exposée et en déclenchant votre flash cobra plusieurs soir sur le temps de pose => effet fantôme……..
Reportez-vous à l’article d’aide au démarrage avec filtre ND du site : http://objectifimage-betton.bzh/index.php/adherents/adherents-proposition/articles-techniques/39-filtres-nd-pose-longue.
En résumé :
Diamètre de votre objectif grand angle = xx mm
Un pack offrant un filtre simple ou combiné (ND2 + ND4 + ND8) d’au moins ND64 et au-delà (Filtre circulaire uniformes plus simple à appréhender).
Un budget maitrisé et raisonné pour des photos très spécialisées.
Une question ? : utilisez le forum du club ou partagez votre interrogation lors des séances du mardi.
Vous vous êtes peut être toujours demandé mais quelle est l’utilité du bouton « test de profondeur de champs » de mon appareil.
Avez-vous remarqué lorsque vous souhaitez faire de belles photos avec un fond flouté pour un portrait ou de la macro que souvent l’image est bien nette dans le viseur et qu’au résultat un joli flou apparait ? Étonnant non ?
Tout ceci s’explique. Pour faciliter l’utilisation de vos appareil maintenant que vous maitrisez les grandes ouvertures (f/1.8, f/2.8 ou f/4 pour vos portrait et photos artistiques) vous ne vous posez plus de questions et travaillez d’expérience à ces valeurs en positionnant vos sujets a 1 ou 2m de votre objectif. Cela fonctionne au rendu. Cependant les boitiers reflex n’offrent pas une image passant directement au travers des jeux de lentilles et lorsque vous appliquez vos paramètres, une situation standard vous est présentée sur l’œilleton (compromis d’ouverture pour rendre l’image suffisamment nette partout).
Pour visualiser l’effet réel des paramètres de mise au point de votre composition utiliser le bouton de test de la profondeur de champs qui forcera l’appareil quelques secondes à vous afficher visuellement ce que serait votre photo lors du déclenchement.
C’est donc tout simplement un moyen de contourner le dispositif d’aide à la préparation de prise de vue qui optimise tous les paramètres pour vous faciliter la lecture. A retenir. L’appui sur le testeur de profondeur de champs vous donne le rendu de votre image telle qu’elle sera réellement à la capture
Faites l’essai…
- Petite ouverture (>f/16..)et enfilade d’objets dont le premier sera a 50cm de l’objectif et servira a faire la mise au point
- Comparez dans le viseur le rendu flouté ou pas en arrière-plan selon que vous ayez appuyé sur le testeur de profondeur de champ. Prenez la photo et identifiez le résultat. Ceci est flagrant en macro avec des bagues d’allonge et une photo macro a petite ouverture.
Cet article traite du "Pourquoi" et du "Comment" concernant la calibration des écrans d'ordinateurs.
Gestion des couleurs
Pour une bonne reproduction des couleurs dans la chaîne numérique (appareil photo, puis ordinateurs et ses logiciels, puis écrans , imprimantes, moniteurs, projecteurs etc.) chaque élément de la chaîne doit parler le même 'langage'. Cela signifie que la transformation de la couleur en 'valeur numérique' effectuée par la source (appareil de photo, ou scanner) est bien comprise par chaque élément dans la suite de la chaine et que la transformation inverse de la 'valeur numérique' en couleur par l'écran ou l'imprimante en bout de chaîne est effectuée de manière symétrique avec la même référence.
Pour ce faire les industriels se sont entendus sur des standards de 'codification' de la couleur. La "Commission Internationale de l'Eclairage" (CIE) a défini des standards de mesure de la couleur qui font référence.
Les industriels respectent ces standards dans le but d'interpréter de la même façon les valeurs numériques représentatnt les couleurs.
Tout appareil traitant de la couleur dispose d'une fonction de "Gestion des couleurs" qui permet de bien gérer cette interprétation et cette transformation.
Calibration de la couleur pour les appareils industriels
La 'calibration' est l'opération de réglage qui permet d’assurer que la transformation Couleur <- -> Valeur numérique est la meilleure possible sur un appareil donné.
Les industriels lors des processus de production font une calibration minimale de leurs appareils, basée en général sur des prototypes ou des pré-séries. Cependant des différences existent dans les appareils issus d'une même production (qualité du capteur pour les appareils de prise de vue, ou de la dalle d'écran, ou du laser de reproduction etc..). La graduation des gris par exemple, ou la profondeurs des couleurs de base peut en être affectée.
Pourquoi calibrer son propre écran particulier?
Une calibration particulière à chaque appareil permet, lorsque l'industriel l'a prévu, d'optimiser le réglage de la transformation couleur pour un appareil particulier donné.
De même il se trouve que les caractéristiques de couleurs varient avec le temps sur certains écrans. Une re-calibration annuelle permet de re-compenser ces dérives et de retrouver les caractéristiques optimales de l'appareil.
Par ailleurs cette opération de calibration permet à l'utilisateur final de connaître les véritables performances de son propre appareil. En effet la calibration permet de positionner les véritables couleurs traitées par l'appareil sur un nuancier "universel" (on dessine le GAMUT de l'appareil sur le nuancier universel). Une comparaison qualitative est alors possible entre différents modèles et appareils.
Calibration des écrans pour un ordinateur - Fichiers de compensation .ICC
Tous les ordinateurs disposent d'une fonction de "Gestion des couleurs" qui leur permet d'adapter les signaux qu'ils envoient aux écrans qui leur sont connectés. Cette adaptation peut être particularisée pour un écran donné, pour peu que cet écran ai subi au préalable une opération de "calibration" particulière à l'aide d'une sonde de mesure et d'un logiciel dédié.
L'opération de calibration terminée, la configuration de l'ordinateur est modifiée et le couplage "ordinateur-écran" est fixé et reste optimisé. Le logiciel de calibration effectue une mesure sur des couleurs de base (Rouge, Vert, Bleu, Blanc ..) avec des luminosité variables. Il en déduit une série de 'corrections' de compensation des défauts éventuels qu'il place dans un fichier de configuration avec une terminaison .ICC. La fonction de Gestion des Couleurs exploite ce fichier.
Si l'écran dispose de plusieurs écrans, il faut répéter l'opération de calibtation pour chaque écran. L'ordinateur gère alors plusieurs fichiers .ICC
Comment calibrer son écran?
La procédure est détaillée dans la présentation faite en atelier le 4/6/2019.
Comment connaître le nom du fichier .ICC actif de son ordinateur
Un petit utilitaire pour WINDOWS permet d'afficher le nom du fichier de compensation .ICC couramment utilisé.
En déplaçant la fenêtre sur le 2ème écran, le fichier de compensation .ICC est actualisé pour cet écran.
Un clic sur un autre fichier .ICC de la liste permet de savoir quel serait l'effet de ce fichier de compensation .ICC.
Cet utilitaire est téléchargeable ci-dessous. Un fichiers .TXT donne quelques détails d'exécution.
Un peu plus sur la gestion de couleur
Et autres liens:
https://www.guide-gestion-des-couleurs.com/
http://www.profil-couleur.com/
Ce sujet étant souvent soulevé, il mérite son petit article. Quel mode de gestion d’Autofocus choisir ?
Certains appareils disposent de plusieurs options de gestion de l’autofocus privilégiant une prise de mesure sur un sujet fixe ou sur un sujet en mouvement.
Tout d’abord il est intéressant de se familiariser avec les caractéristiques de son appareil telles que :
Combien de point de mesure ? Quel affichage et usage faire de ces points et comment les exploiter (en groupe, sur 1 seul point de mesure etc…)
Exemple :
CANON 70D = 19 collimateurs AF de type croisé.
CANON 5D MK III = 61 collimateurs AF
CANON 750D = 19 collimateurs AF de type croisé.
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